Je vais tenter d’énumérer 10 principales raisons pour nous affranchir de la phonétique arabe, qui est hélas un des fléaux qui s’est propagé, en partant d’une bonne intention, celle de rendre accessible directement le Coran à des personnes qui ne savent pas lire l’arabe, mais qui maîtrisent une des langues latines.Une grande partie d’entre nous, avons débuté notre apprentissage des petites sourates à l’aide de la retranscription phonétique accompagnée, souvent, de l’écoute d’un enregistrement audio. Je suis passé moi-même par cette étape, qui s’est vite révélée être une fausse-solution, et ce qui devait rester qu’une étape transitoire en attendant d’apprendre l’alphabet arabe, se prolongeait durant de nombreux mois voire des années…

La phonétique, comme une drogue, il est difficile de s’en débarrasser, notamment lorsqu’on ne voit pas ses limites et ses conséquences sur notre prononciation et sur notre récitation coranique.

Tout d’abord, qu’est-ce que la phonétique ?

Du grec « phônê » qui signifie la « voix », le « son » (merci « wikipedia » !), la transcription phonétique du Coran est le fait de l’écrire avec les lettres de notre langue latine (français, anglais, etc.) pour prononcer les sons et lettres arabes.

Par exemple : le fait d’écrire «بِسْمِ ٱللهِ » (Au nom d’Allah) ⇒ « Bismillâhi »

Attention, la phonétique n’a rien à voir avec la traduction des sens des mots.

 

1ère raison : Le Coran révélé dans une langue arabe claire dénuée d’erreursCoran

 

Le Coran a été révélé dans une langue arabe claire, dans ses lettres et dans ses sens, et aucune autre langue ne peut se substituer à elle. On rapporte qu’il y a 16 000 racines dans la langue arabe littéraire, ce qui est énorme. A titre de comparaison, l’hébreu utilise 2 500 racines, et les langues latines environ 700.

Le russe a environ 130 000 mots, le français a environ 160 000 mots, l’anglais a environ 1 million de mots (dont la moitié ne sont pas de l’anglais pur), l’arabe littéraire a quant à lui 12 302 912 de mots !

Le vocabulaire de la langue arabe est d’une richesse et d’une amplitude sans pareil ! Un même mot peut avoir des dizaines de « synonymes », mais chacun d’entre eux comporte une nuance et une subtilité le différenciant des autres.

Par exemple : pour désigner « une pierre » il y a près de 70 mots (en français on n’en trouvera à peine une dizaine : pierre, cailloux…), de même pour désigner « un chien » il y a près de 70 mots, pour « l’épée » il y a près de 40 mots, et ceux-ci sont des choses basiques. Or, plus une chose a de la valeur pour les Arabes (entre autres), plus il y aura de noms différents pour désigner cette chose.

Pour en connaitre davantage sur ce sujet, je vous recommande de télécharger mon e-book gratuit, dédié à la langue arabe qui sortira prochainement in cha Allah.

En utilisant la retranscription phonétique, on s’éloigne de la langue arabe et de la compréhension du Coran, car pour suivre des cours de langue arabe, il faut commencer par connaitre son alphabet !

De plus, le Coran écrit en arabe ne contient aucune erreur car c’est la copie du Coran qui fut écrit devant le Prophète mohamed_paix_et_benediction_sur_lui_50 sous la supervision de l’ange Jibril, et qui a été préservé par Allah jusqu’à nos jours. Tandis que la retranscription phonétique peut contenir des erreurs car ce n’est que le travail d’êtres humains.

 

2ème raison : le Coran écrit et lu en arabe : c’est la sounnah authentique.Coran écrit et lu en arabe, 10 Raisons pour ne plus utiliser la phonétique arabe

 

Le Coran a été écrit au moment de sa révélation, puis au temps des califats d’Aboû Bakr et de `Othmân (qu’Allah soit satisfait d’eux) avec les lettres arabes et l’ont approuvé l’ensemble des compagnons, ainsi que leurs successeurs et ceux qui vinrent après eux, malgré la présence des langues étrangères.

Or le Prophète mohamed_paix_et_benediction_sur_lui_50 nous a ordonnés de suivre sa voie et celle des califes bien-guidés après lui.

En tentant d’écrire le Coran avec un autre alphabet que l’arabe, cela contredirait à la fois l’enseignement du Prophète mohamed_paix_et_benediction_sur_lui_50 et des califes bien guidés.

Il ne nous a pas été rapporté que les musulmans non-arabes qui embrassaient l’islam à l’époque des califes bien-guidés cherchaient à retranscrire le Coran avec l’alphabet de leur langue maternelle. Ces premières générations étant les meilleures selon le témoignage du Prophète mohamed_paix_et_benediction_sur_lui_50, il convient ainsi que l’on suive leur exemple.

 

3ème raison : la phonétique retarde l’apprentissage de la langue du Coranla phonétique retarde l’apprentissage de la langue du Coran, 10 Raisons pour ne plus utiliser la phonétique arabe

 

L’écriture du Coran avec des lettres non-arabes ralentit les musulmans dans leur connaissance et l’apprentissage de la langue arabe, celle par l’intermédiaire de laquelle ils adorent leur Seigneur et peuvent comprendre véritablement leur religion.

En effet, les savants et les gens de science s’expriment en langue arabe, les imâms aussi, pour un jour pouvoir les comprendre de façon indépendante, il faudra bien étudier cette langue arabe, dont le B.a.-ba est de la lire et de l’écrire pour ensuite poursuivre par l’apprentissage de sa grammaire et de sa conjugaison. Et sachez qu’il n’y a pas de livre de langue arabe écrit ou expliqué en phonétique !

En étudiant la langue arabe, nous comprendrons la Parole d’Allah, et ainsi nous pourrons mémoriser beaucoup plus facilement et efficacement le Coran.

En effet, si vous n’avez jamais fait d’allemand ou de russe, et que je vous donne un texte de 10 lignes dans ces langues-là, vous mettrez des jours à le mémoriser comme il se doit ! Par contre, si je vous donne le même texte, en français, vous le mémoriserez en quelques heures voire quelques minutes seulement, parce que vous comprenez l’essentiel de ce que vous lisez…

 

4ème raison : l’absence de nombreuses lettres arabes dans l’alphabet françaisL'absence de nombreuses lettres arabes dans l'alphabet français, 10 Raisons pour ne plus utiliser la phonétique arabe

 

Il y a de nombreuses lettres arabes qui n’existent pas en français (au moins 12 lettres !) donc à quoi bon inventer une retranscription phonétique (pour ces lettres) qui ne saurait même pas mettre en évidence la manière de les prononcer correctement !

La langue arabe est composée de 29 lettres prononcées (3 lettres de moins en français), son alphabet peut s’apprendre en quelques jours voire quelques semaines, et cela nous évitera de tomber dans l’interdit en faisant des fautes dans la prononciation des mots du Coran.

Par exemple, l’oubli d’une chadda (« ــّــ» : dédoublement d’une lettre) est considéré comme le fait d’avoir oublié une lettre, car une chadda est un accent indiquant 2 lettres identiques.

En français, cet accent ne se prononce pas : par exemple : « salle » et « sale » se prononcent pareil alors qu’en arabe, on aurait mis en évidence le mot dans lequel il y a 2 « L » consécutifs.

Ainsi, la récitation de la sourate Al Fâtiha étant un pilier de la prière, certains savants ont considéré que le fait de délaisser une des chaddas qui s’y trouve rend la prière invalide, car cela revient au fait d’avoir enlevé une lettre de la sourate.

Un exemple plus parlant pour vous : si on oublie la chadda du mot « إِيَّاكَ» (iyyâka) dans « إِيَّاكَ نَعْبُدُ » (C’est Toi seul que nous adorons), et qu’on prononce « إِيَاكَ » (iyâka) sans chadda, le sens devient « C’est ta lumière du soleil que nous adorons ! », une parole de mécréance…

 

L’imâm Al Mardâwî, le Châfi`ite a dit : « Quant au nombre de chaddah (dédoublement des lettres) des versets de la Fatiha, ils sont au nombre de 14, si une personne délaisse ce dédoublement, alors il aura délaissé une chose indispensable, parce que les lettres dédoublées prennent la place de deux lettres, ainsi lorsque la personne délaisse ce dédoublement, c’est comme s’il avait délaissé une lettre, voilà pourquoi c’est indispensable (à la validité de sa prière), et si on mentionne de l’imâm Ach-Châfi`î un autre avis que cela, alors ce n’est pas vrai ».

En ce sens, certains gens de science disent que celui qui délaisse une seule chadda de la Fatiha, sa prière est invalide, à moins que cela soit vraiment impossible pour lui et que sa langue n’arrive pas à prononcer les mots correctement. De même, ces savants considèrent invalide et caduque la prière de celui qui est dirigé par une personne ne récitant pas correctement la Fâtiha, si cette personne dirigée est quant à elle capable de bien la prononcer.

 

5ème raison : des lettres communes qui ont une prononciation différente

Lettrres arabes et lettres françaises, 10 Raisons pour ne plus utiliser la phonétique arabe

 

Il y a des lettres communes avec le français mais qui ne se prononcent pas de la même manière comme le « j » (ج) ou le « r » (ر).

Le « j » arabe n’est pas comme le « j » français, mais se prononce plutôt comme le « j » anglais (« john », « jack »). Le « r » arabe n’est pas comme le « r » français, mais se prononce plutôt comme le « r » espagnol, de façon roulée. Ainsi, en voyant ce genre de lettres en phonétique, on pourrait penser qu’elles se prononcent comme le français et ainsi intégrer ces erreurs de prononciation dans notre lecture et récitation coranique.

 

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6ème raison : la phonétique favorise les erreurs de récitation

 

La phonétique ne permet pas de distinguer les particularités de prononciation des lettres, comme entre une lettre amincie et une lettre emphatique (grave), et ainsi si on emphatise une lettre amincie (et inversement) on changera le sens du verset.

Par exemple : Dans le Coran, on trouve : «عَسَى اللهُ » (« `assa Allâhou » = Il se peut qu’Allah […]), tandis que si on prononce le « s » de façon grave cela donnera une autre lettre de l’alphabet arabe, et le sens deviendra « Allah a désobéi » ! Vous imaginez ?!

Et inversement, dans le Coran on trouve : «عَصَى آدَمُ » (« `aSSa Âdamou » = Adam a désobéi […]), tandis que si on prononce le « s » de façon amincie et aigüe comme en français, cela donnera une autre lettre de l’alphabet arabe, et le sens deviendra « Il se peut qu’Adam […]», ce qui n’a rien à voir !

 

Allah dit en parlant des gens du Paradis : «فِي عِيشَةٍ رَاضِيَة(«  fî `îchatine râDiyah » : (ils seront) dans une vie agréable), si on prononce la lettre en rouge de façon amincie, comme un « d » français « râdiyah / رَادِيَة», le sens changera et cela voudra dire le contraire « (ils seront) dans une vie misérable »…


De même, et contrairement au français, on distingue 2 sortes de voyelles en arabe : les voyelles brèves qui se prononcent de façon courte comme en français, et les voyelles longues dont le temps de prononciation est un peu plus long. Encore une fois, si on ne fait pas attention à cela, cela peut produire un non-sens ou donner un autre sens au mot.

 

Par exemple :

Avec la voyelle longue « î » : « مَسَاكِين» (masâkîne) signifie « pauvres »

Sans la voyelle longue « î » : « مَسَاكِن » (masâkine) signifie « habitations »

Avec la voyelle longue « î » : « الرَّحِيم» (ar-raHîm) signifie « Le Très-Miséricordieux »

Sans la voyelle longue « î » : « الرَّحِم» (ar-raHim) signifie « l’utérus »…

 

7ème raison : la phonétique ne met pas en évidence les règles de lecture coranique

 

La phonétique ne permet pas l’application correcte des règles de récitation coranique (at-tajwîd) ni les règles concernant le dédoublement des lettres (« chadda ») qui n’existe pas en français, ni les règles de l’arrêt en fin de lecture (les Arabes ne prononcent pas les voyelles brèves de fin de mot lors de l’arrêt).

Or Allah nous ordonne de réciter le Coran de la meilleure des façons comme il fut révélé (S73, V4) :

﴾ وَرَتِّلِ الْقُرْآنَ تَرْتِيلًا ﴿

Et récite le Coran, lentement et clairement.

De même, l’imâm Ahmed et d’autres rapportent un hadith authentifié par Cheikh Al Albâni, selon Al Barâ’ Ibn `Âzib, le Prophètemohamed_paix_et_benediction_sur_lui_50a dit : « زَيِّنُوا الْقُرْآنَ بِأَصْوَاتِكُمْ» (Enjolivez le Coran avec votre voix), et cela ne peut se faire qu’en application des règles de récitation coranique (at-tajwîd).

 

8ème raison : difficile de corriger les erreurs commises de ce qu’on a appris en phonétique

 

Lorsqu’on apprend au seul moyen de la phonétique, on apprend avec des erreurs qu’il est très difficile de corriger plus tard.

Moi-même j’ai commencé avec la phonétique au début de ma conversion à l’islam, j’avais même appris plus d’une quinzaine de sourates, et j’améliorais ma prononciation en écoutant l’audio du Coran, mais malgré cela j’ai vite déchanté lorsque j’ai appris à lire l’arabe.

Pourquoi ? Il y a des voyelles de prolongation que j’oubliais, d’autres prolongations inexistantes que j’ajoutais, des lettres que je ne prononçais pas comme elles devaient être prononcées, etc.

Puis lorsque j’ai commencé à enseigner l’alphabétisation et les règles de récitation coranique (at-tajwîd), je me rappelle tous ces frères qui disaient « oh lâ lâ ! Toutes les fautes que je fais ! Ici moi je disais ça, alors qu’il fallait dire ça, et là je prononçais comme ça, alors qu’il fallait faire comme ça, là j’ajoutais une lettre, ici j’oubliais une prolongation, etc. ». La plupart d’entre eux aurait voulu apprendre l’arabe et suivre ces cours de tajwîd plus tôt afin d’éviter le piège de la phonétique.

 

9ème raison : l’alphabet arabe est unique, alors que la phonétique est multiple

 

Les retranscriptions phonétiques ne sont pas toutes les mêmes, ce qui peut ajouter de la confusion dans la lecture des uns et des autres, alors que le Coran arabe est unique.

Par exemple : la lettre « خ » qui n’existe pas en français mais qui correspond au « j espagnol (« la jota ») :   en phonétique certains l’écrivent avec 2 lettres « kh » (est-ce qu’il s’agit d’un « k » + un « h » ? qui correspondent à 2 lettres différentes prononçables en arabe) et d’autres l’écrivent « ḫ » (dans ce cas, il n’y a aucune ressemblance entre le son arabe et la lettre française !).

 

10ème raison : la religion donne déjà des solutions à ceux qui n’arrivent pas à mémoriser le Coran

 

Si une personne ne connait rien de l’arabe, vient de se convertir par exemple, et a besoin de prier mais elle ne connait pas la Sourate Al Fâtiha (un pilier de la prière), alors nous ne lui disons pas de l’apprendre en phonétique, car ceci est déjà arrivé au temps du Messager d’Allah mohamed_paix_et_benediction_sur_lui_50, et il a conseillé à la personne qui ne connaissait rien du Coran de réciter des formules de rappel connues telles que «  al-Hamdou lillêhi, lâ ilâha illa-llâh, Allâhou Akbar » (7 fois).

Certains savants disent que s’il connait au moins 1 verset de la Fâtiha, il le répète 7 fois (nombre de versets de la Fâtiha).

Et nous lui disons de s’efforcer en parallèle d’écouter en audio la sourate Al Fâtiha ou de l’apprendre de quelqu’un maitrisant sa récitation.

Par ailleurs, apprendre d’autres sourates du Coran est certes recommandé et souhaitable, mais ce n’est pas une obligation religieuse. De ce fait, la phonétique n’est en rien une nécessité ni un moyen pour atteindre une obligation, voilà pourquoi on peut s’en passer.

 

Conclusion

J’ai voulu cité quelques raisons concrètes pour convaincre mes frères et mes sœurs d’éviter le piège de la phonétique, ainsi ne mordez pas à l’hameçon comme moi j’y ai mordu autrefois, j’ai perdu plusieurs années de ma vie de musulman à lire et à apprendre le Coran en phonétique, retardant ainsi l’apprentissage de la langue arabe, clé de toute science et toute progression dans notre cheminement spirituel.

Enfin, pour finir, j’aimerai attirer votre attention sur le statut juridique de la retranscription phonétique du Coran. Tout d’abord, il faut savoir que de nombreux savants et parmi eux les 4 écoles juridiques islamiques, ont interdit l’écriture du Coran complet en langue arabe moderne, c’est-à-dire selon l’orthographe contemporaine des mots arabes, et qu’il faut se tenir à l’écriture du Moushaf d’origine (ar-rasm al `outhmânî), rassemblé et unifié sous le califat du compagnon `Outhmân Ibn `Affân (Qu’Allah l’agrée). [Voir la conclusion de « Al Majma` Al Fiqhî Al Islâmî » sur ce sujet]

A titre d’exemple, dans le Coran, le mot « prière » (as-salât) est écrit « الصَّلَوة » alors qu’aujourd’hui nous l’écrivons « الصَّلَاة », cependant les deux mots se prononcent de la même façon.

Par conséquent, comme le simple fait d’écrire les mots du Coran EN ARABE selon l’orthographe moderne de ces mots est interdit, alors à plus forte raison, l’écriture du Coran en une autre langue via la retranscription phonétique est également interdit. Ceci est tout à fait logique.

Les savants ont cependant permis d’écrire le Coran en arabe avec l’orthographe moderne des mots s’il s’agit d’en citer quelques-uns (quelques versets) dans un livre, dans un article, etc. De même, Cheikh Ibn Al `Otheymîne (Qu’Allah lui fasse miséricorde) voit qu’il est possible d’écrire le Coran en arabe avec l’orthographe de notre époque pour les enfants (sur leur ardoise par exemple), mais les adultes quant à eux doivent s’en tenir à l’écriture `outhmânîte certifiée par le Prophète mohamed_paix_et_benediction_sur_lui_50 et la Révélation.

Par ailleurs, les textes de la législation islamique ainsi que l’unanimité des savants ont indiqué le caractère obligatoire de la préservation de la parole d’Allah contre toute falsification ou modification, et il n’y a pas de doute que sa retranscription dans une autre langue que l’arabe est le moyen le plus proche pour altérer ses mots et son sens, son usage est donc interdit. Si nous ouvrons cette porte de la retranscription phonétique dans une autre langue que la langue arabe originelle, chaque personne se proposera de l’écrire dans sa langue et cela pourra mener qu’à des confusions, des divisions et des divergences dans la récitation des uns et des autres.

Ainsi, si tu ne sais pas encore lire et écrire l’arabe, passes à l’action, inscris-toi à nos cours en ligne afin de passer ce cap